La première émission en intégralité! (52')

Ce blog est dédié à notre ami Maurice Padiou, ancien grand reporter puis rédacteur en chef du Républicain Lorrain, chroniqueur à Radio Jerico Metz, dont nous avons appris le décès brutal jeudi 6 mai ,durant notre séjour en Pologne.

lundi 10 mai 2010

Jour 2. C'est la fête à Cracovie



Si nous sommes arrivés un dimanche 2 mai à Cracovie, c'était dans l'idée de vivre la fête nationale polonaise dans la seconde ville du pays.

3 mai, c'est à la cathédrale de wawel que débutent les célébrations avec la grand messe de 10 heures. Si l'on commémore la constitution polonaise de 1791, première d'Europe après celle de Corse, non homologuée, puis celle des Etats-Unis, on fête aussi Marie, d'où la présence militaire dans la superbe cathédrale...que nous visiterons plus tranquillement demain.
Longue file d'attente pour se recueillir devant les tombeaux de Józef Piłsudski, considéré comme le père de la Pologne indépendante, mort en 1935, de Lech Kaczynski et son épouse, enterrés dans la crypte de la cathédrale.
Tiens, il pleut...vraiment pas froid...la pluie cessera dans l'après-midi.
"On n'est pas là pour se faire engueuler, on est là pour voir le défilé", sans chichi, mais avec les chasseurs alpins et la gendarmerie. La fanfare "festive" adopte un répertoire très "Broadway".



Surprise en cours de parcours, le défilé fête nationale se transforme en défilé premier mai avec des manifestants à banderoles s'opposant par exemple à l'augmentation des loyers, obligeant les cracoviens à quitter les quartiers "chics" pour d'autres plus "chocs".
Le défilé nous conduit vers la grand place, superbe, bien que le grand marché soit en restauration.





Etonnant, certains magasins sont ouverts, ce jour férié, et le sont parait-il tous les dimanches. Encore plus étonnant dans un pays aussi catholique!



...avec qui nous ferons plus amplement connaissance ultérieurement, nous nous arrêtons devant la grande croix noire commémorant le massacre de Katyń qui désigne le meurtre de plus de 4000 polonais, essentiellement des officiers, l'élite polonaise réputée hostile à l’idéologie communiste, par la police politique de l’Union soviétique, au printemps 1940 dans une forêt russe près de Smolensk.



L'URSS a nié sa responsabilité dans le massacre dès qu’il fut révélé par les nazis, ainsi que durant toute la guerre froide et rendu l’Allemagne nazie responsable. Ce n’est qu’en 1990 que l’Union a reconnu que ce massacre avait été ordonné par les responsables soviétiques.

Ironie du destin, Katyń vient de faire, indirectement, 96 nouvelles victimes en 2010, car c'est en se rendant à Katyń que l'avion présidentiel s'est écrasé à l'atterrissage.



Nous n'entrons pas davantage dans les détails, l'affaire est complexe et les résultats de l'enquête et écoute des boîtes noires ne sont pas encore connus.



fin d'après midi musicale, place du petit marché, une leçon de chant est donnée par une chorale amateur sur la grande scène ayant accueilli la veille, Dean Brown, jazz fusion man américain dont nous découvrons l'existence en Pologne.



Nous serons 5000 choristes, reprenant...des chants patriotiques polonais. Un public multigénérationnel, sage et chantant. Difficile d'imaginer le même rendez vous en France!



Ouvrons une page gastronomie pour terminer..."Du chou à chaque repas", nous avait on prévenus. Jusque là, nous l'avons évité et nous régalons de "Pierogi":raviolis fourrés au fromage, de "Żurek":soupe au lait aigre avec saucisse et oeufs. Annoncé comme cela...c'est banal et pourtant ces plats sont succulents.



Allez au lit...nous avons rendez vous à 10 heures avec notre guide officielle de la ville de Cracovie!

Et quand nous aurons besoin de zlotys, le passage à l'euro n'étant pas annoncé avant 2015, nous appellerons Gérard...







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